Quels sont les nouveaux risques couverts par la cyber-assurance ?

Le paysage des cybermenaces évolue à une vitesse fulgurante, obligeant les entreprises à repenser constamment leurs stratégies de sécurité et leurs besoins en matière de cyber-assurance. Avec une augmentation de 600% des attaques de phishing liées au COVID-19 au premier trimestre 2020, démontrant l'opportunisme des cybercriminels, et un coût moyen d'une violation de données atteignant 4,45 millions de dollars en 2023 selon IBM, la nécessité d'une cyber-assurance adaptée est plus cruciale que jamais. Les PME sont particulièrement touchées, avec 43% des cyberattaques les ciblant, et un coût moyen de 200 000 dollars pour se remettre d'une attaque. La cyber-assurance, initialement conçue pour couvrir les violations de données classiques et les attaques de rançongiciels basiques, doit désormais s'adapter pour répondre à ces défis inédits, incluant des menaces sophistiquées comme les attaques de la chaîne d'approvisionnement et les deepfakes.

Face à cette transformation constante des risques cybernétiques, la question centrale se pose : quels sont les nouveaux risques que la cyber-assurance doit, et commence à, couvrir pour offrir une protection efficace aux entreprises ?

Évolution du paysage des risques cybernétiques (les nouvelles menaces)

La complexité croissante des cyberattaques nécessite une approche plus sophistiquée de la cyber-assurance. Les menaces ne se limitent plus aux violations de données traditionnelles, mais s'étendent à des domaines tels que la chaîne d'approvisionnement, les technologies industrielles (IIoT et OT) et même la désinformation. Les polices de cyber-assurance doivent donc évoluer pour adresser ces nouveaux défis et offrir une couverture adaptée aux entreprises.

Attaques de la chaîne d'approvisionnement (supply chain attacks)

Les attaques de la chaîne d'approvisionnement, où les pirates compromettent un fournisseur pour accéder à ses clients, représentent une menace majeure pour la cybersécurité des entreprises et leur besoin de cyber-assurance. L'attaque SolarWinds, touchant potentiellement 18 000 entreprises, et l'incident Kaseya, affectant des centaines d'entreprises utilisant leur logiciel VSA, illustrent parfaitement l'ampleur et le potentiel destructeur de ces attaques. Selon une étude de Symantec, les attaques de la chaîne d'approvisionnement ont augmenté de 78% en 2022. Les pirates infiltrent un maillon faible de la chaîne, compromettant ainsi de nombreuses organisations en aval, créant une cascade de problèmes et des pertes financières considérables.

La cyber-assurance traditionnelle peine à couvrir ces attaques en raison de la complexité de l'enquête, de l'implication de tiers et de la difficulté à établir la responsabilité. Il est complexe de déterminer qui est responsable, d'évaluer l'étendue des dommages chez de multiples entreprises et de coordonner la réponse à l'incident, ce qui rend difficile l'indemnisation des entreprises touchées par ces attaques complexes.

Cependant, des clauses spécifiques commencent à apparaître dans les polices de cyber-assurance pour couvrir les pertes liées aux attaques de la chaîne d'approvisionnement. Ces couvertures émergentes incluent les coûts d'investigation étendus, les coûts de remédiation chez les fournisseurs et les pertes de revenus dues à l'interruption des activités. Certaines polices couvrent même les frais de notification aux clients des entreprises touchées par la violation, offrant ainsi une protection plus complète face à ce type de menace.

L'émergence de la "cyber-due diligence" gagne en importance dans le domaine de la cyber-assurance. Les entreprises qui effectuent une analyse rigoureuse de la sécurité de leurs fournisseurs et peuvent démontrer un effort pour atténuer les risques de la chaîne d'approvisionnement peuvent bénéficier de meilleures conditions d'assurance cyber, avec des primes plus basses et une couverture plus étendue. Cela encourage les entreprises à adopter une approche proactive de la sécurité de leur chaîne d'approvisionnement, réduisant ainsi leur risque et améliorant leur profil d'assurance.

Les éléments à inclure dans la "cyber due diligence" pour optimiser sa cyber-assurance sont :

  • Évaluation des politiques de sécurité des fournisseurs
  • Tests d'intrusion réguliers
  • Analyse des vulnérabilités des systèmes des fournisseurs
  • Contrôle d'accès et gestion des identités
  • Plan de réponse aux incidents en cas de compromission

Attaques ciblant l'IIoT (industrial internet of things) et les OT (operational technology)

Les attaques ciblant l'IIoT et les OT, qui contrôlent les infrastructures critiques et les processus industriels, présentent des risques uniques et croissants pour les entreprises, nécessitant une couverture spécifique en matière de cyber-assurance. Elles peuvent avoir un impact sur la sécurité physique, provoquer un sabotage industriel et entraîner un arrêt de production. L'attaque contre une usine métallurgique allemande en 2014, causant des dommages matériels importants, et l'attaque contre le réseau électrique ukrainien en 2015, privant environ 230 000 personnes d'électricité selon SANS Institute, démontrent les conséquences potentiellement désastreuses. Les attaques sur les systèmes SCADA (Supervisory Control and Data Acquisition) sont également en augmentation, ciblant les infrastructures énergétiques, les usines de traitement de l'eau et les réseaux de transport.

La protection des OT est particulièrement complexe en raison de l'utilisation de systèmes anciens, de vulnérabilités non corrigées et d'un manque de compétences en sécurité. De plus, les polices d'assurance traditionnelles se concentrent souvent sur les pertes de données et ne couvrent pas les dommages matériels ou l'interruption des opérations, qui sont des préoccupations majeures pour les entreprises utilisant l'IIoT et les OT, rendant la cyber-assurance standard inadéquate.

Des couvertures dédiées à l'IIoT et aux OT commencent à émerger dans le secteur de la cyber-assurance, incluant les coûts de restauration des systèmes, les pertes de production et la couverture des responsabilités en cas de dommages corporels ou matériels résultant d'une cyberattaque. Ces polices peuvent également couvrir les frais d'expertise pour déterminer la cause de l'attaque et mettre en place des mesures correctives, offrant ainsi une protection financière essentielle en cas d'incident.

La convergence croissante de l'IT et de l'OT a un impact significatif sur les polices de cyber-assurance. Il est crucial d'adopter une approche intégrée de la sécurité et de la couverture d'assurance pour tenir compte des interdépendances entre ces deux environnements. Une police unique couvrant à la fois les risques IT et OT peut offrir une protection plus complète et éviter les lacunes de couverture, assurant ainsi une protection optimale de l'ensemble de l'infrastructure de l'entreprise.

En résumé, voici les éléments clés d'une police de cyber-assurance couvrant les risques liés à l'IIoT et à l'OT :

  • Couverture des dommages matériels
  • Indemnisation des pertes de production
  • Responsabilité civile en cas de blessures ou de décès
  • Frais d'expertise et de remédiation
  • Couverture des ransomwares ciblant les systèmes OT

Deepfakes et désinformation (business email compromise (BEC) 2.0)

Les deepfakes et la désinformation représentent une menace croissante dans le domaine de la cybersécurité et nécessitent une adaptation des offres de cyber-assurance, car ils peuvent être utilisés pour tromper les employés, les clients ou les partenaires, et pour manipuler les marchés financiers. Un exemple concret serait une fausse réunion virtuelle où un deepfake d'un dirigeant autorise un transfert de fonds frauduleux. Selon une étude de Gartner, 75% des entreprises seront victimes d'une attaque de deepfake d'ici 2025. Ces techniques sophistiquées rendent la détection des fraudes beaucoup plus difficile, augmentant ainsi les risques financiers et de réputation.

La détection de ces attaques est extrêmement difficile, et les dommages potentiels à la réputation et aux finances de l'entreprise sont considérables. Les polices d'assurance traditionnelles couvrent rarement les pertes résultant de la désinformation, car il est difficile de prouver le lien de causalité entre la désinformation et les pertes subies. En 2023, les pertes mondiales dues à la fraude BEC (Business Email Compromise) ont atteint 2,7 milliards de dollars selon le FBI, démontrant l'ampleur du problème.

Certaines polices commencent à couvrir les coûts de gestion de crise, de relations publiques et de remédiation en cas de deepfake ayant causé des dommages à la réputation ou des pertes financières. Ces polices peuvent également couvrir les frais d'enquête pour identifier la source de la désinformation et les mesures à prendre pour atténuer son impact, offrant ainsi une protection financière et de réputation face à cette menace émergente.

La couverture des frais de "cyber-nettoyage de réputation" suite à une campagne de désinformation pourrait devenir une composante essentielle des polices de cyber-assurance. Cela permettrait aux entreprises de se reconstruire après une attaque, en corrigeant les informations erronées et en restaurant la confiance du public. Une entreprise peut dépenser jusqu'à 50 000 dollars pour nettoyer sa réputation en ligne après une campagne de désinformation selon une estimation de ReputationDefender.

Attaques basées sur l'IA (intelligence artificielle)

Les attaquants utilisent de plus en plus l'IA pour automatiser et perfectionner leurs attaques, rendant la cyber-assurance encore plus cruciale. Cela inclut le phishing plus sophistiqué, la détection de vulnérabilités automatisée et le contournement des systèmes de sécurité. Par exemple, l'IA peut être utilisée pour analyser les communications d'une entreprise et créer des emails de phishing personnalisés qui sont beaucoup plus susceptibles de tromper les employés. Selon un rapport de Microsoft, les attaques de phishing basées sur l'IA ont augmenté de 250% au cours des six derniers mois.

Se défendre contre des attaques basées sur l'IA est extrêmement difficile en raison de leur sophistication et de leur capacité d'adaptation. Les systèmes de sécurité traditionnels peuvent avoir du mal à détecter ces attaques, car elles sont conçues pour imiter le comportement normal des utilisateurs et des systèmes. Un rapport récent indique que les attaques basées sur l'IA ont augmenté de 40% au cours de l'année dernière et que le temps moyen de détection de ces attaques est de 72 heures, soit beaucoup plus long que les attaques traditionnelles.

Les polices de cyber-assurance pourraient évoluer pour prendre en compte les risques spécifiques liés à l'IA, par exemple, une couverture pour les pertes résultant de la compromission d'un système d'IA. Cela pourrait inclure les coûts de restauration du système, les pertes de revenus dues à l'interruption des activités et la couverture des responsabilités en cas de dommages causés par le système compromis. Une telle couverture est cruciale pour les entreprises qui dépendent de l'IA pour leurs opérations.

Il est pertinent d'analyser si les polices de cyber-assurance encouragent ou découragent l'utilisation de l'IA pour la cybersécurité. Certaines polices pourraient offrir des réductions de primes aux entreprises qui mettent en place des systèmes de défense basés sur l'IA, encourageant ainsi l'adoption de technologies de sécurité plus avancées. Cette approche incitative pourrait contribuer à renforcer la posture de sécurité globale des entreprises et à réduire les risques couverts par la cyber-assurance.

Exemples de menaces utilisant l'IA et pour lesquels une cyber-assurance est indispensable :

  • Phishing ciblé et personnalisé
  • Génération automatisée de malwares
  • Analyse comportementale pour contourner les systèmes de détection
  • Attaques par déni de service distribuées (DDoS) amplifiées par l'IA

Évolution réglementaire et impact sur la cyber-assurance

Le paysage réglementaire en matière de protection des données et de cybersécurité est en constante évolution, ce qui a un impact significatif sur la cyber-assurance. Le renforcement des réglementations augmente les coûts de non-conformité et la responsabilité des entreprises en cas de violation de données, rendant la cyber-assurance d'autant plus importante.

Renforcement des réglementations sur la protection des données (RGPD, CCPA, etc.)

Le renforcement des réglementations sur la protection des données, telles que le RGPD en Europe et le CCPA en Californie, a considérablement augmenté les coûts de non-conformité et la responsabilité des entreprises en cas de violation de données. Les amendes pour non-conformité peuvent atteindre 4% du chiffre d'affaires mondial annuel d'une entreprise ou 20 millions d'euros, selon le RGPD, ce qui représente une menace financière importante. Selon une étude de Deloitte, les entreprises européennes ont dépensé en moyenne 1,3 million d'euros pour se conformer au RGPD.

Les polices de cyber-assurance couvrent déjà certains aspects de la conformité, tels que les coûts de notification aux personnes concernées, les amendes et les frais juridiques. Cependant, la complexité croissante des réglementations nécessite des couvertures plus complètes pour les litiges liés à la protection des données, les enquêtes réglementaires et les coûts de remédiation spécifiques aux exigences réglementaires. Certaines polices offrent désormais une couverture pour les frais de conseil en conformité après une violation de données, ainsi que pour les frais de défense en cas de litige.

Il est nécessaire d'envisager des couvertures plus complètes pour les litiges liés à la protection des données, les enquêtes réglementaires et les coûts de remédiation spécifiques aux exigences réglementaires, renforçant ainsi la nécessité d'une cyber-assurance. Par exemple, une couverture pour les frais d'amélioration des systèmes de sécurité pour se conformer aux exigences réglementaires après une violation de données, ou une couverture pour les frais de restauration de la réputation de l'entreprise après une violation.

Réglementations spécifiques à certains secteurs (finance, santé, énergie)

Certains secteurs, tels que la finance, la santé et l'énergie, sont soumis à des réglementations plus strictes en matière de cybersécurité en raison de la sensibilité des données qu'ils traitent et de l'importance de leurs infrastructures. Le secteur financier, par exemple, est soumis à des exigences de sécurité plus strictes en raison du risque de fraude et de blanchiment d'argent, avec des réglementations telles que la loi Sarbanes-Oxley et les directives de la Banque Centrale Européenne. Le secteur de la santé est soumis à des réglementations strictes en matière de protection des données personnelles des patients, telles que la loi HIPAA aux États-Unis.

Les polices de cyber-assurance adaptées aux besoins spécifiques de ces secteurs tiennent compte des réglementations applicables. Par exemple, une police pour une entreprise du secteur de la santé peut inclure une couverture pour les violations de données médicales et les enquêtes menées par les autorités de santé. Une police pour une entreprise du secteur financier peut inclure une couverture pour les pertes dues à la fraude en ligne et aux attaques contre les systèmes de paiement. Ces polices sectorielles offrent une protection plus ciblée et adaptée aux risques spécifiques de chaque secteur.

En plus de la couverture des pertes financières, ces polices sectorielles peuvent également offrir des services de gestion de crise et de relations publiques pour aider les entreprises à gérer les conséquences d'une cyberattaque et à protéger leur réputation. Des évaluations régulières des risques et une adaptation constante des mesures de sécurité sont cruciales pour répondre aux exigences spécifiques de chaque secteur et optimiser la couverture de cyber-assurance.

Nouvelles lois sur la responsabilité des logiciels

De nouvelles lois pourraient tenir les développeurs et fournisseurs de logiciels responsables des vulnérabilités présentes dans leurs produits, ce qui aura un impact majeur sur la cyber-assurance et l'industrie du logiciel. Cela est d'autant plus pertinent que de nombreuses cyberattaques exploitent des vulnérabilités dans les logiciels. L'Union Européenne travaille actuellement sur une directive sur la responsabilité des produits défectueux, qui pourrait s'appliquer aux logiciels et imposer des obligations plus strictes aux éditeurs de logiciels.

Les polices de cyber-assurance devront évoluer pour couvrir la responsabilité des éditeurs de logiciels en cas de cyberattaques résultant de leurs vulnérabilités. Cela pourrait inclure la couverture des dommages causés aux utilisateurs des logiciels, les frais juridiques et les coûts de remédiation. Les primes d'assurance pourraient augmenter pour les éditeurs de logiciels qui ne mettent pas en place des mesures de sécurité adéquates et qui ne démontrent pas un effort pour sécuriser leurs produits.

La nécessité d'une "assurance responsabilité logicielle" spécifique pour les éditeurs de logiciels devient de plus en plus évidente. Une telle assurance pourrait couvrir les risques spécifiques liés aux vulnérabilités logicielles et aux cyberattaques. Elle pourrait également encourager les éditeurs de logiciels à adopter des pratiques de développement plus sécurisées et à investir dans la recherche de vulnérabilités, contribuant ainsi à améliorer la sécurité globale des logiciels.

Comment les entreprises peuvent s'adapter et choisir la bonne cyber-assurance

Face à l'évolution constante des cybermenaces et des réglementations, il est essentiel que les entreprises s'adaptent et choisissent une cyber-assurance adaptée à leurs besoins. Cela nécessite une évaluation rigoureuse des risques, la mise en place de mesures de sécurité préventives et une analyse attentive des clauses des polices d'assurance. Une approche proactive et informée est la clé pour se protéger efficacement contre les risques cybernétiques.

Évaluation des risques

Une évaluation régulière des risques cybernétiques est essentielle pour identifier les nouvelles menaces et adapter les mesures de sécurité. Une évaluation des risques doit inclure une analyse des vulnérabilités techniques, des menaces potentielles et de l'impact potentiel d'une cyberattaque sur l'entreprise. Cette évaluation doit être mise à jour régulièrement pour tenir compte de l'évolution du paysage des menaces et des nouvelles technologies utilisées par les attaquants. La fréquence recommandée pour une évaluation complète des risques est d'au moins une fois par an.

Il existe différentes méthodologies d'évaluation des risques et des outils qui peuvent aider les entreprises à identifier leurs vulnérabilités. Par exemple, les tests d'intrusion, les analyses de vulnérabilités et les audits de sécurité peuvent aider à identifier les faiblesses des systèmes informatiques. Il est également important de sensibiliser les employés aux risques cybernétiques et de les former aux bonnes pratiques en matière de sécurité, car ils représentent souvent le maillon faible de la chaîne de sécurité. Une étude de Verizon a révélé que 85% des violations de données impliquent un élément humain.

Mesures de sécurité préventives

L'assurance ne remplace pas les mesures de sécurité préventives. Il est crucial de mettre en place des mesures de sécurité robustes pour réduire le risque de cyberattaques. En réalité, avoir des mesures de sécurité efficaces peut même influencer positivement les conditions de cyber-assurance, réduisant les primes et offrant une couverture plus étendue. Une approche de sécurité en couches est recommandée pour protéger les actifs critiques de l'entreprise.

Les bonnes pratiques en matière de cybersécurité incluent l'authentification multi-facteurs, la segmentation du réseau, la gestion des correctifs et la formation des employés. L'authentification multi-facteurs rend plus difficile l'accès non autorisé aux comptes, même en cas de vol de mot de passe. La segmentation du réseau limite l'impact d'une cyberattaque en empêchant les attaquants de se déplacer librement dans le réseau. La gestion des correctifs permet de corriger les vulnérabilités connues avant qu'elles ne soient exploitées. La formation des employés permet de les sensibiliser aux risques cybernétiques et de leur apprendre à reconnaître et à signaler les tentatives de phishing et autres attaques.

Quelques exemples de bonnes pratiques en matière de cybersécurité :

  • Mise en place d'une politique de mot de passe robuste
  • Utilisation d'un pare-feu et d'un antivirus
  • Sauvegarde régulière des données
  • Cryptage des données sensibles
  • Mise en place d'un plan de réponse aux incidents

Choisir la bonne police d'assurance

Il est crucial de lire attentivement les clauses des polices de cyber-assurance pour comprendre les couvertures et les exclusions. Chaque police est différente et il est important de s'assurer qu'elle couvre les risques spécifiques auxquels l'entreprise est exposée. Certaines polices peuvent exclure certains types d'attaques, tels que les attaques parrainées par des États ou les attaques ciblant les infrastructures critiques. Il est également important de vérifier les limites de couverture et les franchises applicables.

Il est conseillé de comparer les offres de différents assureurs pour trouver la police la plus adaptée aux besoins de l'entreprise. Il est également important de considérer les services additionnels proposés par certains assureurs, tels que l'assistance en cas d'incident, la formation à la cybersécurité et l'évaluation des risques. Certains assureurs offrent une assistance 24h/24 et 7j/7 en cas d'incident, ce qui peut être crucial pour minimiser les dommages causés par une cyberattaque et faciliter la restauration des systèmes.

Les questions à poser aux assureurs pour évaluer la pertinence de leur offre de cyber-assurance sont essentielles pour faire le bon choix :

  • Quels types d'attaques sont couverts par la police ?
  • Quelles sont les exclusions de la police ?
  • Quels sont les services additionnels proposés par l'assureur ?
  • Quel est le délai de réponse en cas d'incident ?
  • Quelle est la procédure à suivre pour déclarer un sinistre ?
  • La police couvre-t-elle les pertes indirectes, telles que les pertes de profits ?
  • La police couvre-t-elle les coûts de notification aux clients en cas de violation de données ?
  • La police couvre-t-elle les frais de défense en cas de litige ?

Considérer les services additionnels proposés par certains assureurs peut apporter une grande valeur ajoutée à la police de cyber-assurance. Certains offrent assistance en cas d'incident 24h/24 et 7j/7, la formation à la cybersécurité pour les employés, et des évaluations des risques personnalisées, permettant ainsi aux entreprises de mieux se protéger et de minimiser les risques couverts par la cyber-assurance. Ces services peuvent faire la différence en cas de cyberattaque et aider l'entreprise à se remettre plus rapidement et efficacement.

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